Le samedi 7 octobre 2023, un massacre de centaines de civils israéliens a été perpétré par les terroristes du Hamas sur le territoire israélien. Cela appelle la condamnation la plus absolue de la communauté internationale et de tous ceux qui se réclament de l’idéal proclamé sans relâche par les Nations unies depuis leur création.
L’Association Française pour les Nations Unies (AFNU) affirme le droit d’Israël à se défendre et à protéger sa population dans le cadre du droit international. Elle condamne le terrorisme sous toutes ses formes et demande la libération inconditionnelle de tous les otages enlevés par les terroristes.
L’aggravation constante de la situation dans la région ne peut que soulever les plus grandes inquiétudes. Les atrocités commises par les terroristes ne sauraient légitimer la situation dramatique des populations civiles de la bande de Gaza. Le bombardement d’un hôpital, le 17 octobre illustre tragiquement cette situation.
Le droit humanitaire exige que soient distingués les objectifs civils et militaires et le principe de proportionnalité respecté. La légitime défense exclut toutes représailles aveugles comme le blocus de la bande de Gaza et les sanctions collectives, de même que l’utilisation des populations civiles comme bouclier humain.
Comme le rappelle le Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, « les hôpitaux, le personnel et les locaux des Nations unies sont expressément protégés par le droit international ». L’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée de l’aide aux réfugiés palestiniens, rappelle qu’« au moins 400 000 personnes ont trouvé refuge dans les écoles et bâtiments de l’UNRWA dont la majorité n’est pas équipée d’abris. Le manque d’eau demeure critique et l’agence sera bientôt à court de vivres, y compris de carburant pour mener à bien les opérations (…). Le droit humanitaire doit être respecté sans aucune condition, faute de quoi les conséquences seront dévastatrices ».
On ne peut que saluer l’annonce de l’ouverture d’un couloir humanitaire, étant bien entendu qu’il doit être sécurisé et permettre effectivement l’acheminement de l’aide humanitaire au profit des populations civiles de la bande de Gaza.
L’AFNU réitère son engagement constant en appui aux principes fondamentaux des Nations Unies dont le droit humanitaire international est une composante essentielle. Tout doit être fait pour en assurer la pleine application.
Elle lance un nouvel appel à toutes les parties prenantes au conflit armé comme à tous les États concernés pour que soit mis dans les meilleurs délais un terme aux combats et que s’ouvrent des discussions conduisant à des négociations de paix fondées sur les accords passés, la coexistence de deux États vivant côte à côte dans la paix et assurant le droit à la sécurité d’Israël.